Six résidences ancrées à Glion sur Montreux

DES APPARTEMENTS AVEC VUE IMPRENABLE SUR LE LAC – La société immo­bil­ière Pierre Etoile à La Con­ver­sion vient d’achev­er six petits immeubles de 4 apparte­ments à flanc de coteau sur la route de Glion. Un ancrage auda­cieux sur le tun­nel de l’autoroute.

Habiter à Glion, à moins de deux kilo­mètres du cen­tre-ville de Mon­treux, ville touris­tique au charme méditer­ranéen unique, c’est un priv­ilège. Même les plus for­tunés ont de la peine à trou­ver aujour­d’hui un objet haut de gamme avec vue plongeante à 180 degrés sur le Léman. Un auda­cieux pro­mo­teur a relevé le défi et pro­pose un lotisse­ment bien pen­sé et achevé début 2020.

Sur la route, en con­tre­bas des six petits immeubles, on devine le défi qu’a représen­té cette con­struc­tion per­chée à flanc de colline. L’ensem­ble de la rési­dence est imposant, même si cha­cun de ses six petits immeubles reste à taille humaine avec leurs qua­tre apparte­ments pour chacun.

Sur une par­celle de 8000 m² où trois chalets étaient aupar­a­vant implan­tés, il a fal­lu extraire une impor­tante matière rocheuse sur 70% du ter­rain. De grands travaux de ter­rasse­ment ont été réal­isés et de nom­breux murs de soutène­ment implan­tés pour bien ancr­er les six rési­dences. Ce ne fut pas une mince affaire pour organ­is­er le bal­ai des camions, dont la cir­cu­la­tion a été restreinte durant quelques mois.

Intégration réussie dans le paysage

Aujour­d’hui achevées, « les Vil­las Belvédère » ont fière allure, entre lac et forêt, sans vrai­ment dépareiller l’en­vi­ron­nement. Les 24 apparte­ments de trois et qua­tre pièces, de 120 m² en moyenne, sont amé­nagés avec des zones de vie diurne ori­en­tées vers un panora­ma spec­tac­u­laire allant des Dents-du-Midi à Nyon et la chaîne du Jura. Une vaste esplanade lux­u­ri­ante relie les trois immeubles supérieurs, alors que les toits des rési­dences ont été végétalisées.

Autour de la rési­dence, la végé­ta­tion est restée foi­son­nante. Les petits immeubles sont bien inté­grés dans le paysage. Les archi­tectes ont favorisé des matéri­aux naturels comme la pierre et le bois. Le revête­ment de façade, en bois, de couleur gris-brun-fon­cé, s’in­tè­gre bien dans l’espace.

A l’in­térieur, l’amé­nage­ment a été réal­isé avec des matéri­aux de qual­ité : des car­relages haut de gamme au sol dans la par­tie séjour, cui­sine, salles de bain, toi­lettes, par­quets pour les cham­bres, chauffage au sol au gaz, pro­duc­tion d’eau chaude par des pan­neaux solaires, iso­la­tions phonique et ther­mique de qualité.

Intimité préservée

Tous les apparte­ments, aux larges baies vit­rées pour la par­tie séjour-cui­sine améri­caine, dis­posent de vastes ter­rass­es avec des garde-corps en verre. De quoi assur­er une vis­i­bil­ité max­i­male sur l’ex­térieur, sans le moin­dre vis-à-vis. Et les rez-de-chaussée don­nent accès à des jardins pri­vat­ifs. Chaque loge­ment béné­fi­cie d’une entrée extérieure et il n’y a donc pas de cage d’escalier com­mune, ce qui per­met d’of­frir l’indépen­dance d’une mai­son jumelée. En out­re, pour cha­cun, un deux­ième accès est assuré par l’ascenseur.

Contraintes de transports

La cir­cu­la­tion des véhicules a été soigneuse­ment pen­sée avec un park­ing souter­rain com­mun pour n’ac­cueil­lir qu’une voiture par loge­ment – deux emplace­ments pour les attiques – afin de respecter les normes strictes de l’Of­fice fédéral des routes (OFROU). La voiture ne règne pas en maître dans la rési­dence et cela con­duira les rési­dents à se déplac­er aus­si en trans­ports publics, disponibles à quelques cen­taines de mètres avec les arrêts les plus proches du train à cré­mail­lère Mon­treux-Les-Rochers-de-Naye et du funic­u­laire Ter­ritet-Glion. La con­trainte est large­ment com­pen­sée par un rare avan­tage. L’au­toroute ne cause qua­si­ment aucun bruit car elle passe en tun­nel sous le vil­lage de Glion.

Mal­gré cette sit­u­a­tion priv­ilégiée, une par­tie des loge­ments n’a pas encore trou­vé des acheteurs. Aujour­d’hui, le pro­mo­teur a la tâche dif­fi­cile : impos­si­ble de ven­dre à des étrangers ain­si qu’à des acheteurs cher­chant à en faire des rési­dences secondaires.